Publié dans Editorial

Velirano, un atout !

Publié le dimanche, 06 novembre 2022

Quoi qu’on dise, les XIII points du Velirano s’érigent en porte de sortie incontournable vers la relance du pays. Un atout pour se débarrasser du cercle vicieux de la pauvreté !
La paix et la sécurité, la première priorité ! Une évidence en soi, reconnue comme telle ! Aucun projet de développement n’aboutira dans une atmosphère de trouble sinon d’instabilité. Il faudra essentiellement asseoir un climat de paix et de sureté. Seulement voilà,  assurer une atmosphère de paix et de sécurité de façon permanente dans un pays aussi vaste que la France, la Belgique et le Luxembourg réunis relève d’un exercice de combattant, d’un défi colossal. Les tenants du pouvoir en place ne lésinent sur les moyens, financiers et armements de pointe, afin d’éradiquer l’insécurité sous toutes ses formes. Les Forces de la défense et de la sécurité foncent à bloc de manière à ce que bandits et dahalo soient mis hors d’état de nuire. Un idéal très difficile à atteindre mais pas impossible. On perd des vies des deux côtés mais on n’a pas le choix. On ne doit pas laisser la Grande île aux mains des malfrats. L’œuvre de la relance nécessite le règne de l’ordre, de la paix et de la sécurité. Le combat pour instaurer le climat de paix et de sécurité n’est pas l’apanage du Fanjakana et des FDS uniquement, c’est une responsabilité qui incombe à tout le monde !
L’énergie et l’eau potable pour tous, le second point du Velirano, s’imposent également comme une priorité et une urgence au même titre que la paix et la sécurité. Depuis toujours, le besoin en énergie et surtout les incohérences dans la production pèsent lourdement sur les efforts de relance en particulier économique. La société nationale, la JIRAMA, chargée de la production d’énergie à Madagasikara, éprouve toutes les difficultés pour répondre aux attentes des usagers. Le manque d’eau potable notamment dans certaines zones comme le Sud du pays, fait souffrir à la longueur de l’année les populations. Il s’agit donc d’un défi de taille auquel les dirigeants n’ont pas, non plus, de choix.
La lutte contre la corruption et l’instauration d’une Justice équitable, le troisième point, s’érigent aussi en obligation que les responsables étatiques ne peuvent pas défiler. L’échec de la bataille contre la corruption et celui contre l’instauration d’une Justice équitable ouvrent la voie à une grande avenue tout droit à l’impunité qui est, en fait, l’ennemi numéro un du développement durable du pays.
Les dix autres points du Velirano incarnent les dix autres priorités auxquelles dirigeants et citoyens et citoyennes du pays doivent conjointement affronter. La santé, l’éducation, l’autosuffisance  alimentaire, etc.  ne peuvent pas non plus attendre. Au final, les XIII points du Velirano, les treize travaux d’Hercule, sont en fait des priorités et des urgences. Tout est urgent à Madagasikara. 
La quatrième année du mandat tire à sa fin, le taux de réalisation du Velirano atteint les 50 % et plus. A eux s’ajoutent les chantiers en cours ainsi que les imminents projets. En tout, ils remontent à 80 %. Une performance encourageante.
Le Plan pour l’Emergence de Madagasikara, PEM, qui venait d’être présenté au public dont les opérateurs économiques, les 29 et 30 octobre au CCI Ivato, trouva au Velirano sa source principale.
Ndrianaivo

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Editorial

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    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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